Sylvain AGEORGES, PHOTOGRAPHE

Sous forme de biographie

Né à Marseille en 1965. Adolescent, il photographie la mer, la ville, le port, les rues… Architecture et nature sont depuis toujours ses sujets principaux, les humains, presque toujours secondaires, traversent, apparaissent, rarement au centre.

1989 Après des études en langues étrangères appliquées, Sylvain Ageorges intègre Icart photo, une école parisienne qu’il sèche avant Noël pour s’échapper à Berlin photographier la chute du mur, les gens dans la neige qui emportent un petit morceau de pierre et les paysages urbains de la ville scindée.

1991 Diplôme en poche, il travaille en indépendant et vit de reportages de commande et de photos d'illustration

1996 Après une formation professionnelle de photo-reporter à l’Emi-CFD, il travaille régulièrement pour la presse, ses photos paraissent dans Paris Match, VSD, L’Express, Historia… Il photographie sans cesse Paris qu'il aime autant que Marseille et court les services photos des rédactions avec ses planches de diapos, jusqu’à ce que le chef du service photo de Paris Match lui dise “L’argentique c’est fini, la prochaine fois, viens avec des fichiers numériques”.

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2004 Les éditions parisiennes Parigramme, après une première commande d'illustration, vont ensuite le publier en tant qu’auteur. Une quinzaine d’ouvrages paraissent en une décennie, en collaboration parfois avec les journalistes François Thomazeau (Reuters) et Simon Roger (Le Monde) qui signent les textes. Seul, il compile les éléments architecturaux des vestiges d’Expositions universelles parisiennes et présente son travail texte et photos à sa maison d’édition qui publie : "Sur les traces des Expositions universelles" (éd. Parigramme). L’ouvrage se vend toujours aujourd’hui, il a été traduit en chinois et fait office de référence sur le sujet.

2011 Il crée le département Photo/Vidéo du Bureau international des Expos universelles, une organisation internationale régissant les règlements et la rotation des expos universelles et internationales dans le monde, basé à Paris. Il y travaille toujours.

2015 Le canal de l’Ourcq à Paris est vidé, curé et, au fond, un Rolleiflex est couché dans la vase. Le photographe demande à un des égoutiers de remonter l’appareil sur la berge. Après de multiples opérations de réparations, que le photographe prodigue à l’appareil, le bijou revient à la vie. Puis ils s’en vont tous les deux faire ce qu’ils savent faire : de la photographie.

2016 Sur Facebook, la page “Le Rolleiflex du canal” lui permet d’entrer en contact avec des fondus d’appareils anciens du monde entier. Sylvain Ageorges devient un peu iconomecanophile, un collectionneur-réparateur compulsif.

2022 Il présente à Mers-les-Bains (Baie de Somme) un premier travail d'une quinzaine de tirages en noir et blanc, lumières et spectacle du ciel et de la vie des baies alentours.

2024 Il présente toujours à Mers-les-Bains une exposition, ObjectifBrut qui marie vingtaine-et-un tirages 70x105 en noir et blanc et en couleur mariant architecture brutaliste et détails d'appareils photo anciens.

"Il est fondamentalement un promeneur, un arpenteur, bitume ou côtes, munis de ses appareils qui sont à lui comme son œil et ses mains."